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    Le temps est nu

    le jour se déshabille

    les chiens ne sortent plus

    le brouillard pèse sur les épaules de la forêt.

     

    Le silence des pierres emplit nos chemins.

     

    On attend des mots qui ne viennent pas

    enfermés, ligotés sur la langue de nos secrets.

     

    On contemple les terrains vagues

    cherchant un jardin derrière les visages

    un jardin d'ombres douces

    accroché aux branches d'une flamme

    d'un blanc étrange.

     

    C'est l'heure de regarder les yeux de la nuit

    sur les trottoirs inondés par nos reflets.

     

    Le ciel a mis son chapeau de pluie

    dans nos rêves d'étoiles tremblotantes.

     

    On est cette lumière presque morte

    qui réchauffe encore un peu

    les couleurs de la vie.

     

    Pour accompagner la lecture :

     

    Liz story -In a sentimental mood (extrait)


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